La sophrologie et moi

Ne dit-on pas qu'on enseigne le mieux ce dont on a le plus besoin ? Qu'on n'épouse pas une profession par hasard? Je ne suis pas devenue sophrologue par hasard. C'est certain. Privilégier des accompagnements pour la gestion du stress, soulager les acouphènes, traiter le burn-out, apprivoiser sa haute sensibilité, réguler des états de tensions divers et dynamiser des apprentissages non plus. C'est certain et c'est nécessairement lié à mon parcours de vie. Dès mon jeune âge, de par des événements de vie combinés à mon câblage neuro-physio-biologique hautement sensible, j'ai vécu régulièrement des phases  de stress, des états d'anxiété avec tout leur cortège de symptômes et de conséquences sur le quotidien. Ces phases, ces états, je les ai gérés longtemps tant bien que mal, seule, avec les moyens du bord, sans mode d'emploi et en buvant régulièrement la tasse. J'ai également rapidement  fait le constat que beaucoup d’entre nous étaient démunis face aux tensions générées par la complexité du quotidien de notre société exigeante et que le manque d'éducation en matière d'apprentissage à ménager ses forces en était une cause majeure. Relâcher ses tensions s'apprend. Le mieux vivre, il s'agit de le conquérir et pour cela, de se mettre en chemin activement. Je l'ai découvert par nécessité dès l'adolescence, pour arrêter de boire la tasse trop souvent et de me noyer régulièrement dans des mers agitées sans bouée à l'horizon. J'ai cherché et exploré des moyens pour vivre mieux. J'ai commencé avec des cours de training autogène, j'ai dévoré des livres de philosophie, de psychologie ou de développement personnel. J'ai entrepris également une longue psychothérapie, fait de multiples stages de développement personnel. Un jour, dans la deuxième moitié de la trentaine, j'ai franchi la porte d'une relaxologue. Ce fut une révélation. Cela m'a beaucoup profité et cela a permis à la démarche de reconversion professionnelle dans laquelle j'étais de prendre une belle vitesse de croisière pendant que j'officiais en tant qu'enseignante spécialisée. Il était devenu clair comme de l'eau de roche que la dimension psycho-corporelle était une condition première de ma nouvelle identité professionnelle. Je suis d'abord devenue relaxologue. Puis sophrologue. Être sophrologue pour moi c'est être un enseignant, un passeur, une oreille bienveillante, un compagnon de route sur le chemin. C'est aussi intégrer personnellement cette démarche existentielle à mon quotidien, jardiner avec coeur un art de vivre qui m'aide à mobiliser des forces et des aptitudes pour traverser les vicissitudes inhérentes à mon existence d'être humain.

FormationS

  • pris en charge de l'acouphène chronique, hyperacousie et vertiges - P. Grévin - Paris
  • prise en charge du burn-out - C.Vasey - Vevey
  • diplôme de sophrologie psychosomatique - H.Volet - Lausanne
  • certificat de sexologie psycho-corporelle - H. Volet - Lausanne
  • diplôme de pédorelaxologie  - H. Volet - Lausanne
  • certificat de relaxothérapeute R.P.C. - H. Volet- Lausanne
  • diplôme d'anatomie-pathologie-physiologie avec mention 
  • diplôme d'enseignement spécialisé avec mention

     et aussi :

  • retraitement de l'information traumatique par les mouvements oculaires - R.I.T.M.O. - L.Ruggieri
  • coaching :  11 modules - P.A. Lüthi 
  • formations continues diverses : en continu
  • Intervisions et supervisions : en continu

collaborations RÉgulières

  • UNISANTÉ 
  • Etablissements scolaires  (prestations sur mesure)